Une signature suffit pour sauver les requins

"1 million de signatures au 31 janvier 2022". C'est l'objectif de Sharks Mission France et de l'initiative citoyenne Stop Finning EU qui luttent pour sauver des millions de requins. 1 million de signatures pour que la Commission européenne agisse.
L'initiative citoyenne européenne "Stop Finning EU - Stop the trade" a été enregistrée à la Commission européenne en 2019. L'objectif de l'initiative est de "mettre un terme au commerce des ailerons dans l'UE, y compris l'importation, l'exportation et le transit des nageoires qui ne sont pas naturellement attachées au corps de l'animal".
"Quelques semaines pour parvenir à faire interdire le commerce de plus de 3 500 tonnes de requins de l'Europe vers l'Asie... chaque année !!" écrit Sharks Mission France sur leur page Instagram qui compte plus de 250 publications destinées à faire entendre leur voix et leur combat pour la sauvegarde des requins.
L'enlèvement des nageoires est interdit à bord des navires de l'UE et dans les eaux de l'UE. Malgré tout, l'Union Européenne demeure l'un des plus grands exportateurs d'ailerons et représente une zone de transit pour le commerce mondial des ailerons. Votre signature permettrait alors de faire bouger les choses.
Pourquoi sauver les requins ?
Le requin permet notamment de maintenir l'équilibre de la chaîne alimentaire. De ce fait, le requin permet le renouvellement du plancton, la fertilisation des coraux et crée de l'oxygène comme l'a souligné Fabienne Rossier, présidente de Sharks Mission France, pour ActuMarseille.
Et puis, les requins ne sont pas si dangereux que les films hollywoodiens à sensations veulent nous le faire croire. Selon une étude menée par des chercheurs de l'université de Floride, nous n'aurions qu'1 chance sur 3 700 000 de mourir dévoré par un requin. Nous avons plus de chances d'être tué par des feux d'artifices que par un requin. En 2019, deux personnes seulement ont été tuées par un requin selon l'International Shark Attack File.
En revanche, les hommes tuent plusieurs millions de squales par an. Cela revient à se demander qui est le véritable prédateur...